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Souriant, sensible, attentionné. Stéphane Bern est un multicarte attentif aux autres, qui affiche une sérénité qui rassure ses équipes, et enchante les gens qui le rencontrent. |
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Il est épatant, Stéphane Bern. L’animateur du « Fou du roi », sur France Inter, et du « 19 h 10 Pétantes », sur Canal +, enquille deux directs dans sa journée. Sans se départir de son sourire.
9 h. – Didier Porte, le « stalinien de l’équipe » arrive. « T’as terminé ta chronique ? demande Stéphane Bern. Tu allumes Serge Lepeltier ? » Le trublion en rit d’avance : « Bien sûr, il faut qu’il entende mes conneries ! »
10 h. – Nicolas Rey et Daniel Morin parlent gonzesses. « On a déliré sur le “ Damier” hier soir (une boite de Bourges), et puis on n’est pas sorti. »
11 h - 12 h 45. – Lumière rouge. L’émission est lancée. Stéphane Bern écoute ses invités, avec une réelle attention. En coulisse, il l’avoue avec une gêne sincère : « Moi, j’aime les gens. Les écouter m’intéresse. Il y a trop d’émissions où la star est le journaliste. Je suis juste un faire-valoir. » Il apprécie aussi le ton de la radio, ce sens de l’écoute : « La télé est plus en surface. Mais elle a plus d’impact. » L’émission est en directe. Didier Porte l’avait annoncé, il allume : « On a passé la soirée avec le maire. Il suce pas que des glaçons ! » Serge Lepeltier rit. A ses côtés, Marie-France de Perronet se bidonne. C’est vrai qu’il n’y va pas de main morte, le Didier Porte. Stéphane Bern tente de rattraper le coup : « Tout est faux évidemment ». « Quoi que », ajoute Agnès Michaux. 13 h. – L’équipe part manger en cœur dans un resto de la ville. Stéphane Bern est retenu par les fans. Des gens de tous âges le saluent dans la rue après l’émission : « On a écouté. C’était bien. » 14 h. – Stéphane Bern arrive à Canal +. Là, c’est la grosse armada et les moyens sans compter. « Je suis le chef d’orchestre qui veille à ce que les talents s’expriment. Ma vie n’est pas passionnante. Et puis cette semaine, ça va. Je ne joue au théâtre que dimanche. »
Emmanuel DANIELOU
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