TELEVISION :
Thème du dimanche 25 novembre 2008 :
" La Pompadour a-t-elle mené Louis XV à sa perte ? "
Nous sommes le 14 septembre 1745. La marquise de Pompadour, née Jeanne-Antoinette Poisson, est présentée officiellement à la Cour de Louis XV.
Très décriée en raison de ses origines roturières, son ascension va lui valoir de nombreux ennemis. Femme de goût, elle n’hésite pas à puiser dans les finances royales pour passer des commandes aux artistes de son époque. Cette passion du luxe et du pouvoir ne va-t-elle pas entacher à jamais sa réputation ? La marquise de Pompadour était-elle un véritable mécène ou la simple putain du roi ? Présenté par Stéphane Bern, à partir d’extraits de films, de documentaires et de riches archives qui illustrent les propos tenus par les intervenants tant à travers les reportages qu’en plateau, grâce aussi à l’intervention de Philippe Charlier et Clémentine Portier-Kaltenbach qui apportent leurs points de vue de scientifique et de journaliste," Secrets d'histoire" met en lumière certains mystères non élucidés de l’histoire .
Invités en plateau :
Fabrice d’Almeida, Historien
Franck Ferrand, Historien, journaliste, spécialiste de l’histoire de Versailles
Jean-Marie Rouart, Ecrivain, membre de l’Académie Française
Marcel Dorigny, Maître de conférences à Paris XVIII, rédacteur en chef de la revue Dix-huitième siècle
Et aussi:
- Simone Bertière, Historienne, " La Reine et la favorite " (Editions de Fallois) - Evelyne Lever, Historienne, " Madame de Pompadour " (Perrin) - Comte Charles de Castries, Ecrivain - Francis Roche, Secrétaire général du musée de la céramique à Sèvres - Jean Goulemot, Professeur de littérature à l'université de Tours - Philippe Beaussant, Conseiller artistique au Centre de Musique Baroque de Versailles Les plaisirs de Versailles (Fayard) |
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source : www.france2.fr
Quelques ouvrages cités dans l'émission :
Simone Bertière : "La reine et la favorite"
Louis XV, que son métier ennuie parce qu'on lui a infligé trop tôt des tâches trop lourdes, laisse prendre aux femmes qui l'entourent une place prépondérante.
Fiancé à onze ans à une Espagnole, marié à quinze à une Polonaise, il débute sa carrière de séducteur par les trois sœurs de Nesle, avant que ne s'installe auprès de lui pour vingt ans Mme de Pompadour. Son épouse, Marie Leszczynska, forte de sa progéniture, se pose en gardienne de la tradition dans une cour où la brillante favorite, issue des milieux financiers parisiens, apporte un souffle de modernité.
Les vains efforts pour faire chasser la marquise rythment de leurs péripéties dramatiques ou plaisantes un récit qui la voit chaque fois rebondir, jusqu'à faire fonction de premier ministre. Autour d'eux trois se profile toute la famille, avec les cousins de Madrid et surtout avec les enfants du couple royal : le dauphin et ses deux épouses successives, dont la charmante Marie-Josèphe de Saxe ; plus une ribambelle de filles, dont seule l'aînée trouvera preneur.
Des naissances, des amours, des conflits, des morts, sur fond de difficultés politiques croissantes. La monarchie absolue se décompose lentement, incapable de s'adapter aux changements qui travaillent la société : lorsque meurent la favorite, puis la reine, son destin est pratiquement scellé. On retrouve dans ce volume ce qui fait le charme des précédents : le goût du concret, le sens de la vie, le mélange de tendresse et d'humour. Amenée à l'histoire des mentalités par l'étude des mémorialistes (elle est l'auteur d'une Vie du Cardinal de Retz et d'une édition commentée des Mémoires), Simone Bertière a entrepris d'évoquer en une vaste fresque la condition des reines dans la France des Temps Modernes.
Après deux volumes consacrés au XVIe siècle et deux autres au XVIIe celui-ci aborde la première partie du XVIIIe.
Evelyne Lever : " Madame de Pompadour"
Mme de Pompadour tient une place très particulière dans l'histoire des grandes favorites : c'est tout à la fois une amoureuse et une femme de pouvoir dont le " règne " a duré vingt ans.
Belle, intelligente, cultivée, douée d'une rare énergie, elle séduit un monarque profondément dépressif et parvient toujours à l'arracher à sa mélancolie. Mais elle comprend très vite que pour durer, son ascendant doit peu à peu s'exercer sur l'esprit du roi plutôt que sur ses sens. Moins elle est traitée en amante, plus elle agit en souveraine : elle fait et défait les ministres, conseille les ambassadeurs, correspond avec les généraux et tient, avant la lettre, le rôle de ministre de la Culture.
En ce milieu du XVIIIe siècle où la prééminence mondiale de la France est en jeu, Mme de Pompadour, l' " amie nécessaire : " de Louis XV, connaît le destin extraordinaire d'une maîtresse qui ferait office d'épouse, de ministre et de thérapeute.
Franck Ferrand "Le Bal des ifs "
" J'ai trop de tourments à oublier... et tant de vilenies. Je réserve ces matières aux Mémoires qui, depuis quelque temps, meublent mes heures de loisir et que je livre ici. J'y conte par le menu les soubresauts d'une fortune singulière, avec tout ce qu'elle m'a permis de voir et de savoir, et qui est plus singulier encore. Il me paraît que c'est l'occupation rangée d'une femme qui ne se soucie plus de plaire, ou presque plus... Moi, Jeanne de Pompadour, après avoir tant aimé mon maître Louis XV, lutté pour l'approcher, l'envoûter, le garder, bataillé pour m'imposer à Versailles, me méfier des faux amis et des vrais traîtres, agir et non seulement séduire, j'entre désormais dans un âge où l'on se retourne à plaisir sur ce qu'on a pu réussir ou manquer. Après dix-neuf ans passés auprès du Roi, je couche ces souvenirs avec toute la sincérité possible, ce qui m'amène à dire bien des choses, sur bien des gens. Accablée par la bêtise des dévots, mes ennemis jurés, déçue par la cupidité de quelques-uns de mes vieux amis de la finance, je ne me suis trouvé d'alliés véritables que dans les philosophes - et dans ma propre passion. Aujourd'hui, si je ne puis tout révéler sur les uns et les autres, du moins je ne veux pas mentir ; et je ne diminuerai jamais ni le mérite des braves ni l'incurie des sots. Et pour tout dire, je serai payée de mes efforts si ces confessions peuvent aider de jeunes personnes à se diriger plus vite vers le bon et le vrai ! Marquise de Pompadour "
source : www.decitre.fr
TELEVISION : Sur France 3
Un nom en héritage : Les Romanov : Le 24 novembre 2007 à 23h00
Réalisé par Jean-Marie Nizan et Robin Kaiser. Ecrit par Stéphane Bern et Franck Ferrand. Une production Angel productions avec la participation de France 3.
Les Romanov ont régné sans partage sur la Russie de 1613 à 1917. De grands tsars – Pierre le Grand, la Grande Catherine, Nicolas Ier ou encore Alexandre III – auront illustré cette dynastie, longtemps puissante et magnifique, avant qu’elle ne décline sous le règne de Nicolas II, et ne sombre dans les affres de la Révolution.
En juillet 1918, le dernier empereur, sa femme et ses enfants, avec leurs serviteurs les plus fidèles, étaient massacrés par les Bolcheviks à Ekaterinenbourg… Qui, dès lors, aurait pu imaginer que huit décennies plus tard, tous ces corps, exhumés et plus ou moins identifiés, recevraient enfin des funérailles grandioses, à Saint-Pétersbourg, dans la cathédrale Pierre-et-Paul ? A cette cérémonie de 1998, voulue par le président Eltsine, devaient assister de nombreux héritiers Romanov, membres d’une famille meurtrie, divisée de surcroît par une querelle dynastique à peu près sans objet. Faut-il s’empresser d’en conclure qu’après deux et même trois générations d’éloignement, le fil est désormais rompu entre la Russie et son ancienne Maison souveraine ? Il semble que ce soit aller un peu vite en besogne...
Ce film nous propose une plongée dans l’histoire passée et récente de la famille Romanov, des heures de gloire aux moments d’horreur, du souvenir des décennies d’exil à celui du renouveau inattendu des années 1990. Nous rendons visite chez eux, c’est-à-dire en Espagne et en Suisse, aux deux « têtes » actuelles de la famille, la grande-duchesse de Russie, Maria Vladimirovna, et le prince Nicolas Romanov, et nous suivons l’un des héritiers de la jeune génération, le prince Rostislav, de nationalité américaine, à travers les rues de l’ancienne capitale impériale. Leurs regards croisés s’enrichissent des analyses savantes – et volontiers critiques – de deux historiens de la Russie : Hélène Carrère d’Encausse et le prince Michel de Grèce. |
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source : www.france3.fr
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