Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog de Stéphane Bern par Florine
Derniers commentaires
Pages
24 novembre 2007

398]"La Pompadour a-t-elle mené Louis XV à sa perte ?

TELEVISION :

affiche_Secrets_d_Histoire

Thème du dimanche 25 novembre 2008 :

" La Pompadour a-t-elle mené Louis XV à sa perte ? "

Nous sommes le 14 septembre 1745. La marquise de Pompadour, née Jeanne-Antoinette Poisson, est présentée officiellement à la Cour de Louis XV.

Très décriée en raison de ses origines roturières, son ascension va lui valoir de nombreux ennemis. Femme de goût, elle n’hésite pas à puiser dans les finances royales pour passer des commandes aux artistes de son époque. Cette passion du luxe et du pouvoir ne va-t-elle pas entacher à jamais sa réputation ? La marquise de Pompadour était-elle un véritable mécène ou la simple putain du roi ?

Présenté par Stéphane Bern, à partir d’extraits de films, de documentaires et de riches archives qui illustrent les propos tenus par les intervenants tant à travers les reportages qu’en plateau, grâce aussi à l’intervention de Philippe Charlier et Clémentine Portier-Kaltenbach qui apportent leurs points de vue de scientifique et de journaliste," Secrets d'histoire" met en lumière certains mystères non élucidés de l’histoire .

Invités en plateau :

Fabrice d’Almeida, Historien

Franck Ferrand, Historien, journaliste, spécialiste de l’histoire de Versailles

Jean-Marie Rouart, Ecrivain, membre de l’Académie
Française

Marcel Dorigny, Maître de conférences à Paris XVIII, rédacteur en chef de la revue Dix-huitième siècle

Et aussi:

-  Simone Bertière,  Historienne,  " La Reine et la favorite " (Editions de Fallois)
- Evelyne Lever, Historienne, " Madame de Pompadour " (Perrin)
- Comte Charles de Castries,  Ecrivain
- Francis Roche, Secrétaire général du musée de la céramique à Sèvres
- Jean Goulemot, Professeur de littérature à l'université de Tours
- Philippe Beaussant, Conseiller artistique au Centre de Musique Baroque de Versailles Les plaisirs de Versailles (Fayard)

source : www.france2.fr

Quelques ouvrages cités dans l'émission :

Simone_Berti_reSimone Bertière : "La reine et la favorite"

Louis XV, que son métier ennuie parce qu'on lui a infligé trop tôt des tâches trop lourdes, laisse prendre aux femmes qui l'entourent une place prépondérante.
Fiancé à onze ans à une Espagnole, marié à quinze à une Polonaise, il débute sa carrière de séducteur par les trois sœurs de Nesle, avant que ne s'installe auprès de lui pour vingt ans Mme de Pompadour. Son épouse, Marie Leszczynska, forte de sa progéniture, se pose en gardienne de la tradition dans une cour où la brillante favorite, issue des milieux financiers parisiens, apporte un souffle de modernité.
Les vains efforts pour faire chasser la marquise rythment de leurs péripéties dramatiques ou plaisantes un récit qui la voit chaque fois rebondir, jusqu'à faire fonction de premier ministre. Autour d'eux trois se profile toute la famille, avec les cousins de Madrid et surtout avec les enfants du couple royal : le dauphin et ses deux épouses successives, dont la charmante Marie-Josèphe de Saxe ; plus une ribambelle de filles, dont seule l'aînée trouvera preneur.
Des naissances, des amours, des conflits, des morts, sur fond de difficultés politiques croissantes. La monarchie absolue se décompose lentement, incapable de s'adapter aux changements qui travaillent la société : lorsque meurent la favorite, puis la reine, son destin est pratiquement scellé. On retrouve dans ce volume ce qui fait le charme des précédents : le goût du concret, le sens de la vie, le mélange de tendresse et d'humour. Amenée à l'histoire des mentalités par l'étude des mémorialistes (elle est l'auteur d'une Vie du Cardinal de Retz et d'une édition commentée des Mémoires), Simone Bertière a entrepris d'évoquer en une vaste fresque la condition des reines dans la France des Temps Modernes.
Après deux volumes consacrés au XVIe siècle et deux autres au XVIIe celui-ci aborde la première partie du XVIIIe.


Evelyne_LeverEvelyne Lever :  " Madame de Pompadour"

Mme de Pompadour tient une place très particulière dans l'histoire des grandes favorites : c'est tout à la fois une amoureuse et une femme de pouvoir dont le " règne " a duré vingt ans.
Belle, intelligente, cultivée, douée d'une rare énergie, elle séduit un monarque profondément dépressif et parvient toujours à l'arracher à sa mélancolie. Mais elle comprend très vite que pour durer, son ascendant doit peu à peu s'exercer sur l'esprit du roi plutôt que sur ses sens. Moins elle est traitée en amante, plus elle agit en souveraine : elle fait et défait les ministres, conseille les ambassadeurs, correspond avec les généraux et tient, avant la lettre, le rôle de ministre de la Culture.
En ce milieu du XVIIIe siècle où la prééminence mondiale de la France est en jeu, Mme de Pompadour, l' " amie nécessaire : " de Louis XV, connaît le destin extraordinaire d'une maîtresse qui ferait office d'épouse, de ministre et de thérapeute.


                                   Franck Ferrand   "Le Bal des ifs "                                 

Le_Bal_des_ifs" J'ai trop de tourments à oublier...
et tant de vilenies. Je réserve ces matières aux Mémoires qui, depuis quelque temps, meublent mes heures de loisir et que je livre ici. J'y conte par le menu les soubresauts d'une fortune singulière, avec tout ce qu'elle m'a permis de voir et de savoir, et qui est plus singulier encore. Il me paraît que c'est l'occupation rangée d'une femme qui ne se soucie plus de plaire, ou presque plus... Moi, Jeanne de Pompadour, après avoir tant aimé mon maître Louis XV, lutté pour l'approcher, l'envoûter, le garder, bataillé pour m'imposer à Versailles, me méfier des faux amis et des vrais traîtres, agir et non seulement séduire, j'entre désormais dans un âge où l'on se retourne à plaisir sur ce qu'on a pu réussir ou manquer.
Après dix-neuf ans passés auprès du Roi, je couche ces souvenirs avec toute la sincérité possible, ce qui m'amène à dire bien des choses, sur bien des gens. Accablée par la bêtise des dévots, mes ennemis jurés, déçue par la cupidité de quelques-uns de mes vieux amis de la finance, je ne me suis trouvé d'alliés véritables que dans les philosophes - et dans ma propre passion. Aujourd'hui, si je ne puis tout révéler sur les uns et les autres, du moins je ne veux pas mentir ; et je ne diminuerai jamais ni le mérite des braves ni l'incurie des sots.
Et pour tout dire, je serai payée de mes efforts si ces confessions peuvent aider de jeunes personnes à se diriger plus vite vers le bon et le vrai ! Marquise de Pompadour "

source : www.decitre.fr


TELEVISION :  Sur France 3

Un nom en héritage : Les Romanov : Le 24 novembre 2007 à 23h00

Réalisé par Jean-Marie Nizan et Robin Kaiser.
Ecrit par Stéphane Bern et Franck Ferrand.
Une production Angel productions avec la participation de France 3.

Les Romanov ont régné sans partage sur la Russie de 1613 à 1917.
De grands tsars – Pierre le Grand, la Grande Catherine, Nicolas Ier ou encore Alexandre III – auront illustré cette dynastie, longtemps puissante et magnifique, avant qu’elle ne décline sous le règne de Nicolas II, et ne sombre dans les affres de la Révolution.

En juillet 1918, le dernier empereur, sa femme et ses enfants, avec leurs serviteurs les plus fidèles, étaient massacrés par les Bolcheviks à Ekaterinenbourg…
Qui, dès lors, aurait pu imaginer que huit décennies plus tard, tous ces corps, exhumés et plus ou moins identifiés, recevraient enfin des funérailles grandioses, à Saint-Pétersbourg, dans la cathédrale Pierre-et-Paul ? A cette cérémonie de 1998, voulue par le président Eltsine, devaient assister de nombreux héritiers Romanov, membres d’une famille meurtrie, divisée de surcroît par une querelle dynastique à peu près sans objet.
Faut-il s’empresser d’en conclure qu’après deux et même trois générations d’éloignement, le fil est désormais rompu entre la Russie et son ancienne Maison souveraine ? Il semble que ce soit aller un peu vite en besogne...

Ce film nous propose une plongée dans l’histoire passée et récente de la famille Romanov, des heures de gloire aux moments d’horreur, du souvenir des décennies d’exil à celui du renouveau inattendu des années 1990. Nous rendons visite chez eux, c’est-à-dire en Espagne et en Suisse, aux deux « têtes » actuelles de la famille, la grande-duchesse de Russie, Maria Vladimirovna, et le prince Nicolas Romanov, et nous suivons l’un des héritiers de la jeune génération, le prince Rostislav, de nationalité américaine, à travers les rues de l’ancienne capitale impériale. Leurs regards croisés s’enrichissent des analyses savantes – et volontiers critiques – de deux historiens de la Russie : Hélène Carrère d’Encausse et le prince Michel de Grèce.

source : www.france3.fr

Publicité
Commentaires
R
Je pense que dans l'ensemble vous avez raison, Chère Lilibulle ! Cependant, ayant vu le téléfilm avec Hélène de Fougerolles, interprétant Jeanne Poisson, il me semble, que de ce film il ressortait qu'elle avait quand même eu des sentiments pour Louis XV, même si son ambition était grande ! Mais n'ayant pas lu les ouvrages de Simone Bertière entre autre, je ne peux émettre un avis complet !<br /> Votre avis est précieux ! Bonne continuation et meilleures salutations !<br /> Florine
Répondre
L
bonjour! Je suis ravie que vous invitiez mme Bertière! cette femme est celle qui par son écriture simple nette et précise et objective, et detaillée sans être chargée et... enfin, c'est elle qui m'a appri tout ce que je sais , des Valois à Marie Antoinette...<br /> Si la lire est un régal, l'écouter sera une bénédiction!!<br /> Quant à La Pompadour, j'ai aussi lu le livre " demoiselles des lumieres" de Jean Diwo et pour ma part je pense que cette petite madame au départ, à manipulé son petit monde afin de prendre sa revanche sur la vie et oh consécration finale!! se faire bien voir en touts milieux. Roi, reine écrivains et autres. Même si incontestablement elle était mécène( au frais du roi) et a fait beaucoup pour les arts et les lettres je reste convaincue qu'elle était malgré tout la putain du roi. Enfin peut être pas sur un plan sexuel, il la trompait quand même (madame Du Barry (l'age aidant peut être aussi)etait, elle, une veritable P.. et le roi ne l'a jamais trompée! <br /> Elle a tout mis en oeuvre pour arriver jusqu'au roi et je pense que son mécenat lui à permi aussi de briller dans un autre monde que celui de la cour! moi je crois qu'il lui fallait tout! et qu'en bonne diplomate elle a sû ménager la chêvre et le chou discrètement et avec délicatesse, comme si ce qui lui arrivait était normal! Peut être un complèxe d'inferiorité dû a ses origines modestes et son nom (Poisson) improbable!J'ai lu qu'elle faisait envoyer des fleurs à la reine et poussait le roi à ne pas la faire souffrir..comme si tout cela était arrivé malgré elle,comme si c'était en fait la seule faute du roi, et que quitte à choisir maîtresse car c'etait l'usage, et Dieu sait que Louis 15 avait quand même des appetits au goût peu sûr et bien, autant que cela tombe sur elle car elle ne ferait pas de mal à la reine...<br /> Tant d'attention et de perfection!je ne vois pas là de grande passion enflamée (cf Mme de Montespan)<br /> Son ascention et sa position étaient avant tout la priorité.<br /> Enfin ce n'est que mon avis.<br /> Cordialement!
Répondre
Publicité
Archives
Albums Photos
Newsletter
15 abonnés
Le blog de Stéphane Bern par Florine
Catégories
Visiteurs
Depuis la création 285 756
Publicité