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Le blog de Stéphane Bern par Florine
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11 novembre 2007

391]Dans un tout autre registre ... Michel Drucker se raconte pour la première fois !

EDITION :

EVENEMENT EXCEPTIONNEL !!!

Les mémoires de Michel Drucker

Michel_DruckerDepuis plus de quarante ans, on connaît son visage, son ton inimitable, son humour, sa gentillesse. Il fait partie de la famille… Mais que sait-on vraiment de lui ? Né en 1942, le petit Michel grandit à Vire, sous-préfecture du Calvados. Chaque soir, de la fenêtre de sa chambre, il regarde passer le train Granville-Paris en rêvant du jour où il montera dedans, fuyant une enfance où « rien n’était fait pour son malheur et où tout y a contribué ». Médecin de campagne marqué à vie par ce qu’il a vécu en captivité dans les camps de Compiègne et Drancy, son père, juif originaire d’Europe centrale, se l’est juré : ses fils feront de grandes études, l’unique moyen d’intégration. Les deux frères de Michel répondront à cet impérieux désir (Jean, l’aîné, fera l’ENA ; Jacques, le benjamin, médecine). Michel, lui, ne pourra pas. Cancre dans une famille où l’excellence scolaire est un devoir sacré, il s’en va très jeune, à dix-sept ans, avec pour seul bagage la rage d’échapper au reproche paternel qui a hanté son enfance, et bien au-delà : « Mais qu’est-ce qu’on va faire de toi ? »
La suite de l’histoire est celle d’une exceptionnelle réussite : Michel Drucker est à la fois la mémoire du petit écran, l’ami des stars, le confident des politiques et l’animateur le plus populaire de la télévision française. Il débute à l'ORTF en 1965, à vingt-deux ans, sous la houlette des grands pionniers Léon Zitrone, Pierre Desgraupes, Georges de Caunes, Roger Couderc… Animé d’une immense soif d’apprendre auprès de ces maîtres hors normes, il vit quasiment jour et nuit dans le mythique immeuble du 15, rue Cognacq-Jay, siège de l’ORTF. Faisant tout pour se rendre indispensable, il prépare les fiches de Zitrone, épluche les dépêches, il tient la rubrique sportive du journal télévisé. Peu à peu il s’impose au Service des sports (il commentera entre autres cinq Coupes du monde de football), puis dans la variété, dont la grande productrice Michèle Arnaud lui entrouvre les portes en l’engageant comme présentateur d’une nouvelle émission pour les jeunes : « Tilt ». C’est là qu’il rencontre la génération des sixties, celle de Salut les copains, de Johnny, Sylvie, Cloclo, Dutronc… Désormais, tout ce qui compte dans le show-biz passera par lui : Michel Drucker devient et reste l’indétrônable souverain des émissions de variétés. « Les Rendez-vous du dimanche », « Stars 90 », « Ciné Stars », « Drôles de stars », « Champs-Élysées », « Studio Gabriel »… lui confèrent une notoriété sans pareille dans l’Hexagone. Depuis 1998, avec « Vivement dimanche », il réalise un autre de ses rêves : recevoir des politiques, permettre aux téléspectateurs de les découvrir sous un jour plus intime.
C’est ainsi que le découvriront, dans ce livre où se mêlent souvenirs et anecdotes, émotion et réflexion, les téléspectateurs qui le suivent depuis tant d’années. Ils seront touchés par la sincérité, l’authenticité, la drôlerie, mais aussi par les fêlures de cet autodidacte qui, sous un air d’apparente facilité, a construit sa vie comme une longue course cycliste, étape après étape, pour prouver sa vraie valeur aux siens.

avec la complicité de Jean-François Kervéan

source : www.laffont.fr

http://vivementdimanche.france2.fr/

liens :

http://www.ina.fr/

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Commentaires
Y
Bonjour Monsieur Drucker,<br /> <br /> Merci à mon amie Micheline DIESNIS, normande elle aussi et qui m'a permis de lire votre ouvrage "Mais qu'est-ce qu'on va faire de toi ?" écrit en collaboration avec Jean-François Kervéan.<br /> Hormis le beau morceau d'anthologie consacré à la télé, en effeuillant quelques 312 pages, le lecteur se replonge dans un bain de jouvence.<br /> Avec quelques bruits de feuilles qui réveillent notre mémoire,vous avez su prendre la France profonde par la main. Je ne l'ai plus lâchée. <br /> En noir et blanc d'abord, et en couleur ensuite, merci Michel pour le chemin parcouru à l'envers, sans décrocher, même le téléphone.<br /> A mon humble dimension de lilliputienne, toute ratatinée devant un vieil ordinateur destiné à la casse, comme moi,pour survivre,j'ai fait la même chose que vous. L'écriture, c'est le paravent utile pour deshabiller sa pudeur et la coucher sur la page blanche avec les mots.<br /> Laisser une trace légère de notre vie passagère, c'est tout ce que nous essayons de faire. <br /> A chacun son fil d' Ariane. L'essentiel, c'est de trouver la sortie du labyrinthe.<br /> Si la réussite de M. Drucker suscite la jalousie des uns et la malveillance des autres qui lui conseillent de consulter un psy plutôt que de co-signer son histoire, je ne peux m'empêcher de penser que "l'homme du passé" a très bien su résister à la violence du jeunisme qui sévit douloureusement partout. Histoire survécue...!<br /> Le racisme a de multiples facettes.<br /> La bête humaine aussi. <br /> Coûte que coûte, tenir "le haut du pavé" sans <br /> en jeter un seul, pas même sur ses détracteurs acerbes, c'est une belle performance qui sertla morale. Celle des survivants en premier. <br /> Même si elles ont séché depuis des lustres au Soleil Rouge de l' Est, les flaques de sang à chaque coin de rue de Varsovie, de Moscou, de Paris où d'ailleurs, sont inconnues d'un Besancenot et de tous les révolutionnaires fonctionnaires bien à l'abri qui savent qu'ils ne risquent rien, ni d'une sanction, ni d'un avenir incertain. Même si je la trouve bien moribonde notre démocratie, n'empêche qu'il n'y a qu'une télé occidentale pour permettre à un privilégié révolutionnaire de faire son show tout en signant des autographes comme un people. L'exploitation de la paupérisation galopante m'est devenue aussi insupportable que toute autre forme d'exploitation qui avilit l'homme à son plus bas niveau, dans un seul but, le pouvoir. Le mien, c'est de n'en vouloir aucun.<br /> Celui que je préfère, c'est le pouvoir créatif des artistes. La Culture est notre seule planche de salut. Le plus difficile sera de trouver la voie de la Connaissance qui nous conduira vers la Sagesse.<br /> Comment peut on encore aujourd'hui se réclamer d'un parti nourri au biberon rouge du sang de son peuple en attendant que l'histoire sanguinolante se répète ? <br /> La barbarie de la mondialisation où l'homme n'est plus qu'un coût qui disparaît dans l'anonymat ne laissera t-elle aucune autre alternative pour les pauvres gens que de voir leur sang séché au soleil avant que de pouvoir changer leur destin ? A tous ceux qui attendent les émeutes de la faim pour embraser notre pays qui couve sous les cendres de ses banlieues, les politiques de plus en plus nombreux à vouloir faire notre bonheur, tout en cumulant leur mandat et de tous les côtés à la fois, sauront ils être au rendez-vous du grand soir pour éviter le chaos infernal?<br /> Au nom du peuple atteint de la maladie bleue, <br /> qui en est digne aujourd'hui ?<br /> Se poser la question, c'est trouver la réponse.<br /> <br /> Comme un déclic de survie, tous les descendants des rescapés du pire possèdent un 6ième sens retransmis souvent à leur insu par leurs parents qui ont survécu aux nazis et aux bolchéviques.<br /> Ce 6ième sens, c'est l'instinct presque animal que développe instantanément l'homme en danger.<br /> Au nom de la Nation et de l'Humanisme, plus d'un siècle criminel nous interpelle-til vraiment ?<br /> Les Droits de l'Homme figurent'ils ailleurs que sur le papier ?<br /> Avant de les exporter ailleurs, il serait peut être bon de les appliquer chez nous.<br /> Les Droits des Femmes en premier.<br /> Y'a du boulot ...!<br /> Je ne crois pas plus au Socialisme qu'au Capitalisme à visage humain.<br /> Il est beau le résultat.<br /> Comme vous, en des temps troublés, je n'ose même pas imaginer les ravages du vol noir des corbeaux sur la toile du "Net".<br /> Ce serait pire aujourd'hui...!<br /> <br /> A l'heure inguérissable qui ne manquera pas de remercier l'animateur, comme à la fin d'une course d'endurance Paris-Roubaix, j'espère que la télé du service public saura refermer la parenthèse d'une belle page de son histoire avec élégance. Celle là même que vous avez revêtue en toutes saisons pour nous rendre visite en habits du dimanche l'après midi. <br /> Sur les vies pluvieuses que vous avez su ensoleiller pour bien des artistes, permettez encore quelques embellies au nom de la création.<br /> <br /> Je dois à la vérité de dire, que seuls les "cancres" comme se définit lui-même l'auteur dans son ouvrage, savent remercier ceux et celles qui les accompagnent fidèlement depuis des années et sans lesquels ils ne seraient rien. <br /> A la fin de tous les ouvrages d'illustres écrivains, j'ai rarement lu 4 pages entières de remerciements destinés à de simples gens, fidèles et authentiques sans lesquels, l'histoire ordinaire d'un gamin échappé de sa ville natale, comme pour mettre de la distance entre son enfance et sa souffrance, n'aurait jamais pu réussir une vie....extraordinaire.<br /> La sienne...!<br /> Sans flagornerie aucune, parce qu'ils savent d'où ils viennent, c'est l'apanage de simples mortels qui savent mesurer avec humilité la distance parcourue. Nous allons tous vers la même destination. Seuls, nos moyens de locomotions diffèrent. Mal éclairés, tous les puissants de ce bas monde qui se croient immortels ne peuvent pas se reconnaître dans ce cheminement...profond.<br /> <br /> Continuez à revêtir notre petit écran de ses habits du dimanche le plus longtemps possible.<br /> Continuez aussi à mélanger les gens et les genres, c'est la clé de votre popularité qui vous ouvre toutes les portes de France.<br /> Même celles des révolutionnaires "bobos".<br /> Les autres se contentent de courber le dos.<br /> "La misère mène le peuple à la Révolution, et la Révolution le ramène à la misère." Victor Hugo.<br /> Que mon pays natal qui me fait toujours "mal" puisse encore éviter le grand chaos qui le menace et qui me fait peur ...!<br /> Que Besancenot se contente de distribuer les mandats, et non pas de courir derrière.<br /> Révolutionnaire ou autre, inutile de rajouter un profiteur de plus au système.<br /> Avec tous ses élus qui se réclament de l'humanisme en premier et qui cumulent les mandats comme les autres, en pire, puisqu'ils votent leurs indemnités de fonction au maximum, elle en devient obscène la 5ième république si généreuse avec "ses serviteurs".<br /> Pour remercier ses électeurs, c'est plus facile de découper son écharpe tricolore en 10.000 morceaux que de partager ses indemnités...!<br /> La charte éthique n'a rien à voir avec la politique. Il suffit de voir la valse des étiquettes dans tous les sens.<br /> Il vaut mieux en rire avec Anne Roumanoff.<br /> <br /> Après ce moment d'égarement dans notre douce France, cher pays de notre enfance,<br /> Merci aussi pour l'hommage que vous avez rendu à Pascal SEVRAN. Sur une guinguette au bord de l'eau, ce n'est malheureusement pas demain la veille que nous entendrons à nouveau un air d'accordéon....si cher à mon père et auquel je dois mon délicieux prénom ...! J'assume !<br /> <br /> A la télé et ailleurs, ne passez pas trop vite Michel. En ajustant votre meilleur braquet, ne soyez pas pressé de redescendre la pente. Le nez dans le guidon et un dernier coup d'oeil dans le rétroviseur, sachez négocier l'ultime virage avant la ligne d'arrivée. <br /> Si vous la franchissez le dernier, personne ne s'en plaindra. Pour notre plus grand plaisir de suivre encore quelques émissions de qualité, laisser le peloton gagner la course. <br /> Merci de votre attention.<br /> Bien fraternellement.<br /> Yvette Jaccard, née le 25 mars 1951 à Beaune. <br /> (Suisse et Française, provençale depuis 1971 !)<br /> "A Mamouchka" www.edtions-benevent.com.<br /> Un petit brouillon de culture, écrit sur l'air du temps, violent, et qui aurait bien mérité lui aussi la collaboration de M. Kervéan.<br /> Sur les ailes du bonheur de mon Beau Moulin Landin, je m'envole souvent du côté de Meursault, mon berceau. <br /> Bordé d'amour et bercé d'insouciance, il m'a sauvé la vie...5 ans déjà !<br /> Avec son âge assassin qui lui donne la puissance d'exister... encore dans son pays natal qui lui fait toujours mal,"une femme du passé très antérieur" continue à écrire....
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R
j'ai reçu aussi le livre comme cadeau de Noël (car je l'avais demandé au Père Noël mdr, oui, même à 37 ans mdr).<br /> Je l'ai dévoré en peu de temps tellement il est passionnant. C'est vrai que l'on apprécie Michel Drucker encore plus qu'avant après l'avoir lu.<br /> c'est quelqu'un que je trouve formidable en tant qu'homme mais également en tant que présentateur.<br /> J'espère le rencontrer ce 16 mars à la SRPA de Charleroi durant sa visite dans notre jolie Belgique.Il est comme moi, un amoureux des animaux !
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M
Ce qui est écrit au dessus de mon message, me surprend tellement...<br /> Pour moi ce livre, est justement magnifique et bcp de gens découragés , feraient bien de le lire..<br /> Cette phrase répétée sans cesse ......mais quelle horreur et pourtant, bien des parents ont des phrases décourageantes de la sorte...face à leurs jeunes en difficultés scolaires..<br /> Je pense que ses comptes avec son père sont réglés; jsutemetnt..ce livre lui aura permis de le faire..<br /> ET il a tjs aimé son père, là , n'a jamais été le sosucis, je pense..<br /> Je trouve ce livre d'une grand simplcité, de bcp d'humilité et moi, je le regarde avec encore plus de d'estime qu'avant ...<br /> Comme quoi...même avec ce livre , il va encore recevoir des "foudres"...le pauvre..mais pas les miennes, si je pouvais lui dire ce que ce livre m'a plu..
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R
Il y a quelques jours, j'ai lu la biographie de Michel Drucker "mais qu'est-ce qu'on va faire de toi..." (éditions de Noyelles) passée par une amie qui l'a reçue comme cadeau à Noël.<br /> <br /> Franchement, il aurait mieux fait de se taire, il y a des douleurs qui se soignent chez un thérapeute et qu'il est vain d'étaler sur la place publique.<br /> Maintenant, je ne le regarde plus de la même façon et j'ai du mépris pour lui maintenant que j'ai lu ses pleurnicheries et vu son côté frotte manche, fayot à ses débuts, maintenant que j'ai deviné les ressorts de son âme.<br /> <br /> Au lieu de considérer son père comme un fameux imbécile et un destructeur des siens, il se demande chaque jour s'il serait fier de lui alors qu'il devrait de toute urgence se détacher de lui. Jamais il ne pourra être heureux de sa vie s'il ne règle pas son problème avec son père en le voyant tel qu'il était, à 65 ans il serait temps...<br /> <br /> Il est trop gentil, trop bon fils, Michel Drucker,cela le détruit.
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