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Le blog de Stéphane Bern par Florine
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10 décembre 2006

211] "Le Fou du roi" : Les invités du 11 au 15 décembre 2006

 

RADIO :

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"Le Fou du roi" du lundi au vendredi sur France Inter à 11h05, animé par   Stéphane Bern et son équipe                                                                                                                                  

invités du 11 au 15 décembre 2006


LUNDI : 11 décembre 2006

invités : Paul Helminger, Robert Garcia et Claude Frisoni

L'émission est en direct de Luxembourg* (lire l'article du "Luxemburger Magazin" ci-dessous )

Capitale européenne de la culture 2007

MARDI 12 décembre 2006

invités : Luc Besson et Nadia Neiman

MERCREDI 13 décembre 2006

invités : Gad Elmaleh, Pierre Salvadori et Sylvain Augier

JEUDI 14 décembre 2006

invités : Philippe Geluck et Dav Zerah

Vendredi 15 décembre 2006

invités : Muriel Robin et Paul Personne


Comment participer à l'émission en direct ?!nouveaulogointer

Vous souhaitez assister à l'émission ?

  • Si vous voulez assister à l'émission (groupes) tél. 01.45.25.10.45

Rendez-vous à 10h30 dans le grand-hall de la Maison de la Radio !

116, av. du Pdt Kennedy à Paris (XVIème arr.)


- Entrée libre - Dans la limite des places disponibles

Sources :  France Inter - Le Fou du roi


*«Touche pas à mon Luxembourg!»
«Luxembourg 2007» a un porte-drapeau franco-luxembourgeois: Stéphane Bern.

L’animateur de France 2 («L’arène de France») et du «Fou du Roi» (France Inter) nourrit une passion presque obsessionnelle pour son pays d’origine, le Grand-Duché du Luxembourg. Il débarque le 11 décembre, micro en main, à la tête de sa bande d’amuseurs publics et de techniciens pour un «Fou du Roi» en direct depuis l‘Abbaye de Neumünster.

Entretien.

Télécran: Vous me faites penser à ces personnes dont le pays d’origine ou natal est loin d’eux et qui cherchent la moindre occasion pour en parler…

Stéphane Bern: C’est vrai. On emporte son pays dans son cœur. Le Luxembourg m’accompagne en permanence et il est constitutif à ma vie. Je n’ai pas voulu laisser passer l’événement «Luxembourg, capitale de la culture européenne 2007» sans faire une émission sur place. D’autant que, depuis des années, mes amis luxembourgeois dont Claude Frisoni qui s’occupe de l’Abbaye de Neumünster me dit: «‹Le Fou du Roi› c’est très écouté au Luxembourg». D’autre part, le pays est en train de financer largement l’arrivée du TGV Est, c’est
la moindre des choses de célébrer cette année de la culture en présentant une émission en direct du Luxembourg. Alors, c’est vrai que moi, coquin comme je suis, j’ai trouvé que c’était une belle opportunité d’avoir un motif professionnel pour y passer une journée.

Télécran: Mis à part votre plaisir personnel de revoir et votre pays et votre grand-mère, le Luxembourg mérite-t-il un tel événement?

Stéphane Bern: J’ai vu le développement culturel du pays ces dernières années: la Philharmonie, construite par Portzamparc, le musée d’Art contemporain, édifié par Ieoh Ming Pei. Etant petit, quand je traversais le Pont Rouge pour aller au plateau du Kirchberg, on avait le sentiment qu’on allait juste sur l’esplanade de l’Europe où se trouvent les institutions européennes. Aujourd’hui, on va sur un carrefour de la culture européenne.

Télécran: En ce qui concerne le contenu de cette émission spéciale, la culture, bien entendu, occupera la première place mais le reste sera-t-il entre amour, humour et glamour?

Stéphane Bern: Il y aura de l’amour pour le pays de mes origines, bien entendu (il sourit tendrement). Pour le reste, c’est le mélange qui fait le succès de ce magazine quotidien: on traite avec humour des choses souvent sérieuses. Surtout lorsqu’on sort de notre studio 106 de Radio France à Paris, il y a comme une atmosphère particulière, on l’a vu à Sarlat (Dordogne), puis à Deauville (Calvados). Les gens sont heureux de nous voir arriver, c’est festif, on a le sentiment de se déplacer avec une espèce de «Barnum», avec le pianiste, les humoristes, les chroniqueurs, les musiciens….

Télécran: Viens voir les comédiens, les musiciens, les magiciens qui arrivent… pour paraphraser Les Compagnons de la Chanson…!

Stéphane Bern: Exactement. C’est comme un cirque ambulant. On arrive dans une ville, on s’installe. Pour une fois, on va donner l’occasion à la France entière de découvrir des personnalités luxembourgeoises.

Télécran: Lesquelles?

Stéphane Bern: Notre invité principal est le maire de Luxembourg, Paul Helminger. On aura, ensuite, Monsieur Robert Garcia qui s’occupe particulièrement de l‘organisation de l‘année de la culture et, Claude Frisoni qui ne manque pas d’humour et qui, du reste, veut créer un festival d’humour à Luxembourg. Ah, j’oubliais, les musiciens, Sacha Ley et André Mergenthaler, seront luxembourgeois eux aussi, bien évidemment. «Le Fou du Roi» se met aux couleurs grand-ducales pour mon plus grand plaisir.

Télécran: Au cours
de votre carrière, vous êtes-vous efforcé d’évoquer ou de défendre ce pays?

Stéphane Bern: Je n’aime pas du tout que quelqu’un – que ce soit un ministre ou toute autre personnalité – attaque ce pays. Dès qu’on touche au Luxembourg, je perds tout sens de l’humour. Je n’aime pas qu’on touche à mon pays. Chaque fois que je peux, je suis très fier de parler de mon pays d’origine. J’ai eu la chance, notamment, de placer dans mes émissions l’avènement des souverains en 2000. Chaque fois que l’opportunité m’a été offerte, j’ai parlé de la famille grand-ducale et du Luxembourg dans mes émissions et je continue de le faire. Je ne m’efforce pas, ça vient naturellement. Je le fais tellement qu’on me remet systématiquement ce fait sur le tapis et on me demande comment est venue cette passion des têtes couronnées? La réponse est simple: je suis à moitié luxembourgeois. Pour nous, il n’y aurait pas de Luxembourg si il n’y avait pas de famille grand-ducale, c’est comme l’air que l’on respire à Luxembourg, ça nous constitue, ça nous conditionne. Personnellement, j’ai une grande dévotion pour les souverains luxembourgeois. S‘il y a un couple pour
lequel j’irais me battre, c’est bien le Grand-Duc et la Grande-Duchesse.

Télécran: Rompront-ils le protocole en venant assister à votre direct?

Stéphane Bern: Non, on ne va pas mouiller la famille grand-ducale dans ce qui reste un divertissement. Mais je compte sur Télécran pour leur faire savoir que «Le Fou du Roi» se déroule au Luxembourg!

Télécran: Par qui vous vient cette «moitié» de Luxembourgeois qui est en vous?

Stéphane Bern: Par ma mère qui n’est plus de ce monde depuis 1992 mais sa maman, ma grand-mère maternelle donc, est toujours là. A 92 ans, elle est maintenant très émotive, ne se déplace plus mais, Dieu merci, elle a toute sa tête, elle est au courant de tout. Lorsqu’elle s’en plaint, je lui dit qu’il vaut mieux garder la raison que ses jambes. Elle est très jeune d’esprit, elle écoute tous les matins «Le Fou du Roi». Je lui ai acheté une radio neuve pour qu’elle l’entende le mieux possible. Le jour où ma grand-mère partira, ce sera comme une page de mon histoire personnelle qui se tournera. Donc, je la fais durer le plus longtemps possible.

Télécran: Regrettez-vous
que le Luxembourg ne soit pas à part entière le siège de l’Europe et que les rôles soient partagés entre Bruxelles et Strasbourg?

Stéphane Bern: Oui mais en même temps, on comprend, aujourd’hui, les raisons qui ont motivé ce triple choix. L’Europe se fait à pas comptés, on voit bien qu’en ce moment, il y a une panne avec un retour aux nations, et des frilosités nationales. Les autorités luxembourgeoises, que ce soient les souverains, le Grand-Duc Jean, le Grand-Duc Henri, mais aussi les premiers ministres et cela depuis Pierre Werner jusqu’à Jean-Claude Juncker, on voit que ce sont les plus grands moteurs de la construction européenne. Toutes les grandes rencontres européennes se font à Luxembourg.

Télécran: Revenons un peu dans l’Hexagone: les années et les chaînes passent mais votre travail au Figaro reste!

Stéphane Bern: Le Figaro, c’est mon port
d’attache, mon quartier général. La presse écrite, c’est très important, ça permet d’avoir un peu de recul. C’est la même matière première, l’info, qu’on travaille de manière différente. J’ai besoin de la radio, de ce ton de la vérité qui est dans l’oreille des auditeurs, la force de la télévision qui atteint le plus grand nombre et, à côté de ça, la réflexion de l’écrit. Et, surtout, ce que je trouve fabuleux, écrire des livres. Ce qui m’a fait le plus plaisir, c’est d’avoir un coup de fil de ma tante du Luxembourg, me disant que mon premier roman – «Un si joli monde» - sorti il y a à peine quinze jours, était dans les meilleures ventes à la «Librairie française».

Télécran: «L’Arène de France» se porte-t-elle mieux?

Stéphane Bern: Elle n’a jamais été aussi bien. Elle a des coups de mou selon les sujets. Il y a eu une contestation parce qu’on dérangeait et maintenant ça m’amuse de voir que l’on ne me mette en avant que lorsque le résultat est un peu plus faible que la moyenne. La moyenne générale est à plus de 23 pour cent de part de marché, au-delà du seuil demandé par la chaîne. On m’a jugé sur la première émission et comme toutes les premières, elle avait ses défauts et ses qualités. J’ai écouté les critiques et on a apporté les modifications qui s’imposaient. Mais on continue à me juger sur la première. C’est injuste et c’est réducteur.

Télécran: Enfin, avant de vous laisser préparer vos bagages pour le Luxembourg, comment s’annoncent la fin 2006 et le début 2007?

Stéphane Bern: Je présenterai
la soirée de Noël sur France 2 avec le centième Noël des Petits Chanteurs à la Croix de Bois, il y a également cette série documentaire que j’ai signée avec Franck Ferrand sur France 3 qui a commencé le samedi 2 pour se poursuivre le 9 et le 16 décembre, «Un nom en héritage», j’en suis très fier car ce sont des documents de référence sur des héritiers de familles ayant régné sur la France, l’Autriche…

Télécran: Vous revenez à vos premières amours ?!

Stéphane Bern: On y revient toujours (rire). Et puis à partir du 1er janvier, mes prime-time sur France 2, seront des émissions de reportage. L’année 2007 commencera bien.

Interview: Paul Piro

source : www.telecran.lu 

(Das Luxemburger Magazin)

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